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Embellissement Esplanade, Quartier des Demoiselles

21/08/2025

Embellissement Esplanade, Quartier des Demoiselles

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Embellissement Esplanade de la Mer, MEP & Mairie, points de vue divergents

21/08/2025

Embellissement Esplanade de la Mer, MEP & Mairie, points de vue divergents

Réponse du secrétariat de la Mairie le 28/07/2025 suite au courier de la MEP du 28/06

Madame, Monsieur,

 

Nous vous remercions pour votre lettre du 28 juin dernier relative au projet d’embellissement de l’esplanade de la mer, secteur des Demoiselles, ainsi que pour l’attention soutenue que votre association porte à la qualité du cadre de vie des Montois. Votre démarche s’inscrit dans une dynamique citoyenne que nous saluons, car elle traduit un attachement fort à notre territoire, à son patrimoine et à son avenir.

 

Permettez-nous de répondre point par point à vos observations, dans un esprit de dialogue constructif et d’explication des fondements du projet.

 

1. Préservation du patrimoine existant et qualité de l’aménagement des années 1990-2000

Vous soulignez avec raison la qualité du précédent aménagement, qui avait su équilibrer minéralité et végétalisation tout en valorisant la promenade. Le projet actuel s’inscrit dans cette continuité : il ne s’agit pas de nier l’existant, mais bien de le faire évoluer pour répondre aux nouveaux enjeux environnementaux, d’usages et de confort. Notre objectif est de moderniser sans effacer, en tenant compte des évolutions climatiques, des flux touristiques accrus, et des attentes croissantes des usagers.

 

2. Verdissement et îlots de fraîcheur

Votre alerte sur la végétalisation est pertinente. Toutefois, il est nécessaire de faire preuve de réalisme et pour cela nous nous appuyons sur l’expertise croisée de paysagistes ainsi que de notre service espaces verts. Le projet comprend une palette végétale adaptée aux conditions littorales (vents, salinité), avec une volonté d’intégration paysagère durable tout en répondant aux attentes issues des ateliers citoyens de maintenir une vue dégagée depuis les résidences de l’Esplanade de la mer en direction du littoral. Cela dit, comme évoqué à l’occasion de la réunion publique, nous étudierons des solutions d’apport d’espaces ombragés pour encore augmenter le confort d’usage de l’esplanade. Notre objectif est bien de conjuguer résilience, durabilité et esthétique.

 

3. Rond-point des Demoiselles et identité balnéaire

Nous entendons pleinement votre attachement au giratoire des Demoiselles tel qu’il existe aujourd’hui, avec ses éléments identitaires et sa végétalisation. Toutefois, le choix de son déplacement répond à une ambition affirmée : redonner à cet espace stratégique une vocation véritablement publique, conviviale et piétonne, en rompant avec une logique trop routière. Le giratoire actuel, bien qu’aménagé avec soin, reste avant tout une infrastructure de circulation. Son emprise importante structure aujourd’hui l’espace au profit de l’automobile, dans un secteur pourtant appelé à devenir un lieu de respiration, de rencontres et de détente, à la hauteur des usages estivaux et des attentes contemporaines. En reconfigurant ce carrefour, nous libérons une surface précieuse, qui permettra de : créer un espace partagé, apaisé et végétalisé, ouvert aux piétons, aux familles, aux cyclistes et aux animations saisonnières ; renforcer la continuité paysagère de l’esplanade et l’attractivité de l’entrée du quartier ; mieux structurer les mobilités douces et sécuriser les traversées, en replaçant la fonction de rencontre humaine au cœur du projet. Nous n’opposons pas aménagement routier et qualité paysagère, mais faisons le choix d’un équilibre renouvelé, en phase avec les usages actuels de cet espace.

 

4. Entrées et sorties de parking – sécurité routière

Votre inquiétude concernant les nouvelles modalités d’accès aux parkings a toute notre attention. Néanmoins, permettez-nous d’apporter quelques précisions sur le parti d’aménagement retenu, que nous confirmons à ce stade du projet. Le choix de supprimer les entrées en biais par les giratoires au profit d’un accès plus direct et perpendiculaire s’inscrit dans une logique de clarification et de simplification des flux, conforme aux pratiques actuelles d’aménagement urbain sur les littoraux et surtout de sécurisation des flux (réduction des croisements).

 

Contrairement aux idées reçues, cette disposition permet : une meilleure lisibilité pour les conducteurs, avec des trajectoires plus courtes et plus visibles ;
la réduction des freinages au sein du giratoire au profit d’une meilleure sécurité pour tous ; une séparation plus nette entre les différents modes de déplacement, réduisant ainsi les zones de conflit entre voitures, piétons et cyclistes ; un maintien de l’accès pour l’ensemble des véhicules motorisés depuis l’Esplanade à l’avenue de la Plage (Bus, livreurs…). L’évolution du giratoires permet également de gagner de l’épaisseur au bénéfice des espaces publics, comme mentionné plus haut, et de renforcer la qualité des cheminements doux. La présence d’un marquage au sol renforcé (visuel et surfacique), de modérateurs de vitesse, et d’un traitement paysager spécifique assurera la sécurité des accès. Nous avons pleinement conscience qu’il s’agit d’un changement d’habitude. Mais ce choix a été fait avec le souci d’anticiper les usages futurs, dans un esprit de sobriété, de sécurité et de cohérence avec le reste de l’aménagement de l’esplanade.

 

5. Circulation cyclable – tracé et lisibilité

Nous avons bien noté vos remarques sur le caractère sinueux du tracé cyclable proposé. La sinuosité a été au cœur des échanges dans le cadre de l’atelier participatif du 7 octobre 2024, cette évolution était souhaitée par de nombreux participants.  Ce choix a fait l’objet d’une réflexion approfondie, et nous souhaitons vous en partager les fondements, car il constitue un parti d’aménagement volontaire et assumé. Le tracé sinueux des circulations douces n’a pas pour but de complexifier les déplacements, mais bien de : favoriser le partage des usages entre piétons et cyclistes, en particulier dans les zones très fréquentées ; encourager un rythme apaisé, plus compatible avec la forte densité estivale et les usages familiaux du front de mer ; accompagner le dessin paysager de l’esplanade, en évitant les effets de couloir trop directs, peu compatibles avec un lieu de flânerie ; encourager l’arrêt afin de réduire la vitesse ou orienter les 2 roues circulants sur d’autres espaces adaptés pour cet usage. Ce choix est guidé par une volonté de sécurisation de tous les usagers, notamment les plus vulnérables, en limitant les vitesses sans recourir à des dispositifs contraignants. Il s’inspire également de pratiques déjà mises en œuvre avec succès dans d’autres villes balnéaires. Nous avons bien conscience que cela peut représenter une adaptation pour certains cyclistes plus expérimentés. Toutefois, le linéaire sinueux reste modéré, et n’empêche en rien les déplacements fluides, y compris pour les cyclotouristes, tout en réduisant les risques de conflits d’usage.

 

6. Aire de jeux – opportunité et localisation

L’intégration d’une aire de jeux répond à une attente forte des familles, soulignée et demandée à de multiples reprises à l’échelle de la Commune. En effet, à l’occasion de nombreux temps d’implication citoyenne, le souhait de voir implanter de nouvelles aires de jeu a été fortement exprimé par les Montois. Le front de mer est aujourd’hui un espace à forte vocation sociale et intergénérationnelle. Cette aire de jeux s’insèrera dans un aménagement globalement apaisé, végétalisé, et conçu pour sécuriser les circulations croisées, sans congestion ni gêne pour les riverains. La proximité de la plage n’est pas une contradiction, mais un atout complémentaire, permettant de varier les expériences offertes aux enfants, en toute saison, tout en facilitant la surveillance parentale dans un espace organisé.

 

7. Temporalité du projet et mobilisation des finances publiques

Nous entendons votre appel à ne pas précipiter les décisions. Bien au contraire, la présentation du 23 juin marquait l’achèvement d’une démarche de diagnostic partagé et de co-construction entamée en mai 2023, avec l’appui de deux équipes d’experts successives (un assistant à maitrise d’ouvrage pour la définition du programme puis une maitrise d’œuvre). Aussi, loin de nous la volonté d’être dans une logique de précipitation et de décision figée. Pour preuve, nous avons bien entendu l’importance de proposer des sanitaires publics dans l’aménagement et allons travailler pour intégrer cette demande. Nous tenons également à vous assurer que le projet a été conçu avec un souci constant de maîtrise budgétaire. Il ne s’agit pas d’un projet d’apparat, mais d’une évolution pragmatique et ciblée, visant à maximiser les bénéfices d’usage avec un investissement raisonnable. Les choix opérés s’appuient sur une analyse de faisabilité technique et financière, et visent à préserver les équilibres entre valorisation, sobriété et durabilité. Son ambition et son coût induit sont bien mesurés, tenant compte d’une politique globale en matière du cadre de vie et d’une volonté de ne pas concentrer la capacité d’investissement de la Commune sur le front de mer.

 

Votre contribution nourrit utilement la réflexion et s’ajoute aux 700 contributions déjà recueillies, qui nous ont permis d’aboutir sur un projet correspondant à la majorité des besoins exprimés. Comme les autres, vos suggestions seront intégrées autant que possible. Nous vous remercions pour la qualité du propos et la volonté de dialogue qui transparaît. Nous serons ravis de vous accueillir à nouveau lors de réunions publiques ou d’ateliers participatifs à venir, pour poursuivre ce travail collectif d’amélioration du cadre de vie montois.

 

Dans cet esprit, nous vous remercions une nouvelle fois pour votre contribution argumentée. La réussite de ce projet dépend de notre capacité collective à conjuguer ambition, pragmatisme et intelligence du territoire.

 

Veuillez croire, Madame, Monsieur, à l’expression de nos salutations respectueuses.

 



Réaction de la MEP le 03/08/2025 à la réponse du secrétariat de la Mairie du 28/07




OBJET : Réaction de l’association MEP à votre courrier du lundi 28 juillet 2025 Saint Jean de Monts, le 03 août 2025

 

À l’attention de :
- Mme Véronique Launay, Mme le maire de St Jean de Monts
- Mme Loren Couton, responsable du service de l’urbanisme
- M. Alain Rousseau, adjoint au Maire, chargé de l’urbanisme
- M. Bruno Leroy, adjoint au Maire, chargé de l’environnement
- Mme Louise Robbe, cabinet d’études COMMUN ACCORD
- M. Arnaud Page, directeur des services techniques

Nous avons bien pris connaissance de votre courrier du 28 juillet 2025 en réponse à notre lettre
du 28 juin dernier concernant le projet d’embellissement de l’Esplanade de la Mer, secteur des Demoiselles. Nous vous remercions pour l’attention portée à nos remarques, mais nous devons exprimer notre différend quant à vos réponses et notre désaccord sur plusieurs aspects fondamentaux du projet, notamment en ce qui concerne la végétalisation arborée de l’esplanade et la manière dont la consultation a été menée.

Tout d’abord, notre différend porte sur l’argument principal utilisé pour nous répondre. Vous
rappelez les fondements du projet par des explications qui nous auraient échappé. Nous connaissons ces fondements, vous les avez clairement exposés, et nous en reconnaissons l’intérêt.

De ce fait vos réponses justifient vos options sans prendre en compte nos propositions ou nos
appels à la vigilance pour mieux sécuriser les flux des personnes en circulation. Ce que nous contestons ce sont leurs prises en charge concrètes dans un projet que nous considérons souvent comme inadéquat. Les réponses apportées par le bureau d’étude ne semblent pas pertinentes au regard de votre analyse de la situation (végétalisation arborée, courbe de la piste cyclable, accès aux parkings, ...).

Nous ne sommes pas des nostalgiques de l’aménagement de
l’esplanade des années 2000, nous considérons que quelques réussites sont à préserver, à réparer, à remplacer, à améliorer plus qu’à déconstruire (mobilier, séparation matérialisée des flux, giratoires, plantations...).

Nous souhaitons revenir particulièrement sur la question de la végétalisation arborée. Nous 
constatons que le projet privilégie une approche trop restrictive en matière de verdissement, sous prétexte de « maintenir une vue dégagée depuis les résidences de l’Esplanade de la mer en direction du littoral » et de respecter les contraintes littorales. Or, face aux enjeux climatiques actuels, une végétalisation arborée, plus ambitieuse, est indispensable pour réduire les îlots de chaleur dans les années qui viennent et offrir un cadre agréable pour les habitants comme pour les visiteurs.

La végétalisation arborée devrait être la priorité n° 1 de tout projet en 2025, or votre
projet prévoit de supprimer des arbres de belle taille qui auront mis 25 ans à s’installer. Qu’allez- vous faire des mûriers du rond-point des Demoiselles qui ont été plantés lors de la rénovation du remblai en 1990-2000, et qui parviennent à pousser de façon assez équilibrée en plein vent et résistent à la salinité de l’air et des embruns ? Leur entretien par le service des espaces verts leur est tout à fait favorable. Envisagez-vous également de supprimer les arbres plantés en bordure du parking côté plage et du trottoir côté immeubles ? Vous dites vouloir « faire évoluer l’esplanade pour répondre aux nouveaux enjeux environnementaux » ; comment peut-on dès lors valider un projet qui ne prévoit pas la plantation d’arbres tiges spécifiques aux conditions de leur exposition ? Serait-ce pour le motif que vous avancez, à savoir « préserver la vue des résidents » ? Vous accorderiez alors la priorité à l’intérêt privé au détriment de l’intérêt public, et vous risquez de décevoir ces quelques personnes qui auront une vue sur mer nettement réduite en raison de la présence du dôme de l’aire de jeux.

La reconfiguration du rond-point des Demoiselles, bien que motivée par des objectifs de
convivialité, engendrera la perte d’éléments paysagers et affaiblira l’identité de cet espace, qui fait partie intégrante du patrimoine balnéaire local. Nous ne remettons pas en question le bien-fondé d’une nouvelle aire de jeux, mais nous déplorons l’emplacement choisi pour sa réalisation. Nous vous avons fait des propositions d’emplacements plus adéquats, à l’ombre et au calme, dans notre précédent courrier, auquel vous avez bien voulu répondre, sans tenir compte de nos arguments. Vous nous répondez que notre contribution fait partie des quelques 700 contributions reçues, plaçant ainsi au même niveau une contribution individuelle (par exemple, un riverain qui vous dirait qu’il veut avoir une vue sur mer préservée) et une contribution étayée provenant d’une association de préservation du patrimoine, de l’environnement et du cadre de vie montois. De plus vous ne répondez que très rarement à nos demandes de rendez-vous pour exposer de vive voix nos contributions.

Nous avons fait savoir, lors de la réunion du 23 janvier 2025, notre désir de participer à la relecture
des textes réglementaires concernant le prochain PLU au fur et à mesure de leur écriture pour éviter de devoir étudier l’ensemble de cette révision juste avant sa publication. Depuis aucune proposition ne nous est parvenue. Qu’en penser ? Étant donné notre investissement dans le cadre de la révision actuelle du PLU, et les nombreuses contributions que nous faisons, nous déplorons l’attitude dont les services de la Mairie font preuve à notre égard.

En outre, bien que vous mentionniez que des ateliers citoyens ont eu lieu, nous estimons que cette consultation n’a pas été réellement participative. La consultation a donné l’impression que les orientations, voire les décisions, étaient déjà prises avant même que les citoyens aient eu l’opportunité de s'exprimer pleinement. Cette approche fragilise la notion même de démocratie participative et érode la confiance des Montois que nous sommes, dans le processus. La réunion publique du 23 juin n’a servi qu’à nous présenter un projet déjà bouclé, qui ne figure d’ailleurs toujours pas sur le site de la mairie, alors que très peu de Montois sont informés de ce qu’il recouvre.

En ce qui concerne les finances publiques, vous avez fait le choix de les faire porter sur l’esplanade de la mer, sans qu’il s’agisse d’une demande avérée des Montois. Un projet d’une telle envergure aurait pourtant mérité une véritable consultation des administrés. Lorsque Louise Robbe nous avait contactés en visioconférence le 5 septembre 2023, elle nous avait déjà interrogés sur le projet d’embellissement de l’esplanade de la mer. Nous avions répondu que la priorité devait aller à l’avenue de la mer et à toutes les régulations qui s’imposent, et que pour l’esplanade, le plus important était de la végétaliser au maximum et de réparer ou changer les éléments du mobilier qui étaient dégradés.

Nous avons trop fréquemment le sentiment que les administrés sont consultés sur des projets
déjà bouclés et qu’au mieux leurs contributions font bouger les projets très à la marge. Nous réitérons donc notre appel à une révision du projet, particulièrement en ce qui concerne la végétalisation arborée de l’esplanade, la séparation matérialisée des flux et la sauvegarde des quelques réalisations novatrices de l’aménagement précédent. Nous tenons tout autant à l’authenticité de la consultation citoyenne bien en amont de la projection que peut en faire un bureau d’étude. Il est crucial que ce projet réponde aux attentes des Montois et qu’il respecte les principes d’une véritable démocratie participative qui s’inscrit sur du long terme, dans laquelle les décisions prises sont le fruit d’une concertation réelle et de compromis équilibrés.

Nous restons bien entendu ouverts à un dialogue constructif et espérons qu’une nouvelle
concertation pourra être mise en place afin que le projet final de rénovation de l’esplanade soit véritablement à la hauteur des aspirations de la population.


Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de notre sincère considération.


Denis Jacob, Président de la MEP & Sophie Vrignaud-Thomas,
 Vice-présidente de la MEP




Réponse de Mme le Maire le 19/08/2025 suite au courier de la MEP du 03/08



Monsieur le Président,
Madame la Vice-présidente,

 

Nous vous remercions pour votre courrier et pour l’attention constante que vous portez aux projets d’aménagement de notre commune. Votre engagement et vos contributions, toujours étayées et constructives, sont précieux pour nourrir la réflexion collective.

 

Nous avons bien pris note des remarques et propositions que vous formulez à nouveau dans le cadre du projet d’embellissement de l’Esplanade de la Mer – secteur des Demoiselles. Elles seront examinées avec attention et intégrées autant que possible dans la poursuite de la démarche.

 

S’agissant des points que vous soulevez, de nombreux éléments de réponse correspondants ont déjà été apportés dans notre précédent courrier. Nous tenons toutefois à vous préciser que la Ville a expressément demandé à ce que tous les arbres existants soient conservés et/ou déplacés, afin de préserver au maximum le patrimoine végétal du site.

 

Concernant le Plan Local d’Urbanisme, le travail de révision est actuellement conduit par le service de l’urbanisme en lien avec le cabinet Planen. Il est normal qu’aucune transmission de documents n’ait encore eu lieu à ce stade, car les phases de travail interne se poursuivent. Les prochaines étapes de restitution et de dialogue avec les partenaires – parmi lesquels votre association – ainsi qu’avec la population sont prévues courant 2026.

 

Soyez assurés que la Ville reste attachée à un échange constructif avec l’ensemble des acteurs locaux, afin que les projets structurants puissent refléter au mieux les enjeux, les attentes et l’identité de Saint-Jean-de-Monts.

 

Veuillez agréer, Monsieur le Président, Madame la Vice-présidente, l’expression de notre considération distinguée.

 

Véronique Launay




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Embellissement Esplanade de la Mer, la MEP tire la sonnette d'alerte

06/07/2025

Embellissement Esplanade de la Mer, la MEP tire la sonnette d'alerte

La MEP estime que le projet présenté à Odysséa le lundi 23 juin est très décevant, voire dangereux, pour les raisons exposées dans le courrier ci-dessous, qu'elle a adressé à la mairie le 28 juin. Dans l'attente d'une réponse de la mairie, la MEP souhaite informer le plus largement possible les Montois et habitués de St Jean de Monts qui n'ont pas forcément conscience des travaux qui vont débuter en septembre.

Lettre envoyé le 28 Juin à la Mairie de Saint-Jean-de-Monts.

CONTRIBUTION DE L’ASSOCIATION MONTS-ENVIRONNEMENT ET PATRIMOINE (MEP) AU PROJET D’EMBELLISSEMENT DE L’ESPLANADE DE LA MER

OBJET : RÉACTION DE LA MEP APRÈS LA PRÉSENTATION DU LUNDI 23 JUIN À ODYSSEA


Saint Jean de Monts, le 28 juin 2025

À l’attention de :
- Mme Véronique Launay, Mme le maire de St Jean de Monts
- Mme Loren Couton, responsable du service de l’urbanisme
- M. Alain Rousseau, adjoint au Maire, chargé de l’urbanisme
- M. Bruno Leroy, adjoint au Maire, chargé de l’environnement - Mme Louise Robbe, cabinet d’études COMMUN ACCORD
- M. Arnaud Page, directeur des services techniques.

En tant qu’association de sauvegarde du patrimoine immobilier et de l’environnement et d’amélioration du cadre de vie des Montois, la MEP souhaite faire part à la mairie de son ressenti face à la présentation du projet d’embellissement de l’esplanade de la mer, pour la partie carrefour des Demoiselles, qui a eu lieu le lundi 23 juin à Odysséa. Plusieurs membres de l’association étaient présents.

Le projet tel que présenté nous semble en effet très décevant, voire dangereux, sur de nombreux aspects que nous tenons à détailler ci-après. Il risque à notre avis de dégrader plutôt que d’améliorer l’actuel front de mer qui avait fait l’objet d’une rénovation réussie dans les années 1990-2000. Ce remblai a fait l’objet à l’époque d’un vaste programme d’aménagement pour redonner de la place aux promeneurs et aux cyclistes, mieux canaliser le stationnement des voitures et apporter du volume à un espace très plat. Il a été choisi de l’aménager avec des pergolas, des bancs, des ronds-points ralentissant la circulation, et des plantations pour verdir ce front de mer bétonné. Cet aménagement a grandement contribué à l’amélioration de l’image de St Jean de Monts.

En 2025, certains aménagements supplémentaires pourraient contribuer à l’améliorer davantage, mais nous ne constatons dans le projet présenté, non seulement aucune amélioration, mais plutôt des dégradations de l’actuelle esplanade.

Quelles devraient être les priorités d’un nouvel aménagement en 2025 pour qu’il apporte une amélioration à l’existant ?
Avant tout, le verdissement maximal et la création d’îlots de fraîcheur, car nul n’aura envie de se promener sur le remblai sous des températures caniculaires. Or, dans le projet, nous ne voyons pas de plantations d’arbres, mais uniquement des plantes basses résistantes au sable marin et au vent.

Mais d’où proviendra l’ombre nécessaire à la promenade et au bien-être ?

Il est d’autre part dommage de détruire le rond-point des Demoiselles existant avec sa cabane de plage emblématique et sa verdure pour le remplacer par un rond-point minéral. Les ronds-points actuels font preuve de plus de créativité que ce que l’on nous propose et forment de véritables ponctuations arborées sur le parcours de l’esplanade. Ils font partie de l’identité balnéaire de St Jean de Monts. Il aura fallu des années pour que la végétation parvienne à cette maturité. Pourquoi les détruire ?
D’autre part, du point de vue de la sécurité, il est nettement préférable d’entrer et de sortir des parkings par les ronds-points. Les entrées et sorties de parking du futur projet se font à angle droit, il faudra donc se décaler sur la voie d’en face afin d’entrer ou de sortir du parking. Il sera même possible d’entrer ou de sortir, à droite ou à gauche, en traversant les voies, étant donné l’absence de terre-plein central, la seule bande continue ne suffisant pas à faire obstacle à la circulation. Les parkings actuels dont les entrées et sorties se font en biais sur les ronds-points permettent de faire ralentir la circulation, et apportent davantage de sécurité.

Le futur projet vient mettre à mal ce qui a été bien pensé dans l’aménagement précédent.

La sécurité des piétons et des cyclistes doit également être une priorité. Le projet proposé prévoit des pistes cyclables sinueuses censées ralentir les cyclistes. Les auteurs de ce projet n’ont sans doute pas une pratique régulière du vélo pour imaginer cela, car une piste sinueuse ne ralentira pas les cyclistes, et même en amusera certains en créant plus de dangers, et empêchera une bonne visibilité. Ajoutons à cela que la piste cyclable fait partie de la Vélocéane, et est donc fréquemment utilisée par des cyclotouristes souvent lourdement chargés ; une piste sinueuse présente dans ce cas des risques lors des croisements avec les autres usagers. Il faut certainement réfléchir plus naturellement à une alternance de matériaux pour créer des zones de ralentissement.

La sécurité a été l’objet de la plupart des réactions du public lors de l’atelier du lundi 23 juin. Le nouveau rond-point, plus près des immeubles, plus petit, est déplacé essentiellement pour permettre la création d’une aire de pique-nique et d’une aire de jeux, ce qui est rendu possible également par la suppression de quelques places de parking.

La création d’une aire de jeux près de la plage nous paraît être une aberration. L’esplanade remplit déjà de nombreuses fonctions ; ajouter de la concentration et du bruit à cet endroit ne semble pas opportun. Il y a des risques de nuisances sonores (et visuelles avec le gros dôme prévu) pour les riverains, des risques pour la sécurité avec des croisements supplémentaires entre enfants, vélos, voitures, etc. La création d’une aire de jeux en elle-même est certainement une bonne chose, mais il faut choisir le bon emplacement. Probablement pas sur l’esplanade. Il existe des endroits suffisamment proches du front de mer qui seraient à l’ombre, plus calmes, en arrière d’Océabul par exemple, près des terrains de pétanque. De plus, créer une aire de jeux face à la plage, qui est le meilleur des terrains de jeux possibles, n'est-ce pas canaliser inutilement l’énergie et la créativité des enfants ?

Il nous apparaît donc que le projet futur n’est pas abouti et mériterait une réflexion plus approfondie qui ne peut se faire dans la précipitation. Nous ne croyons pas à la pertinence d’engager des finances publiques dans ce projet tel qu’il est. Nous pensons qu’il y a mieux à faire sans engager d’importantes dépenses à partir de ce qui existe.

La MEP demande instamment à la mairie de prendre en considération les présentes suggestions et de ne pas commencer les travaux sans une reprise sérieuse du projet. L’association MEP reste à la disposition de la municipalité pour approfondir les différentes propositions ici évoquées et pour contribuer à l’amélioration du cadre de vie des Montois.

Veuillez agréer, Mesdames, Messieurs, l’expression de notre sincère considération. Denis Jacob Sophie Vrignaud-Thomas Président de la MEP Vice-présidente de la MEP


TÉLÉCHARGEMENT EN PDF DE LA LETTRE DE LA MEP ADRESSÉE À LA MAIRIE LE 28/06/2025




La Belle Action : un littoral plus propre, un engagement plus fort !

01/03/2025

La Belle Action : un littoral plus propre, un engagement plus fort !

L'association a eu le plaisir de participer à la 4ème édition de La Belle Action à Saint-Jean-de-Monts, un événement de sensibilisation environnementale organisée par Biotopia.

 

Belle action plage de la davière association Monts Environnment & Patrimoine à St-Jean de Monts en Vendée

 

 

 

 

 

 

 

 

 




Cette journée lui a permis de contribuer au nettoyage raisonné de la plage de la Davière, avec un résultat concret de 66kg de déchets ramassés sur la plage.

 

Cette action a permis à l'association d'agir sur l'impact des déchets sur cet écosystème fragile. À travers cette expérience l'association confirme l'importance de préserver nos plages et d'agir concrètement pour leur protection, tout en apprenant davantage sur la laisse de mer et son rôle essentiel dans l'écosystème dunaire.

 

 


Pour l'association, participer à La Belle Action, c'était joindre l'utile à l'agréable : protéger notre littoral tout en découvrant ses richesses naturelles et en s'investissant dans une initiative environnementale qui sensibilise au respect de la dune et à la durée de vie des déchets dans la nature."

 



 

 

Initiative coordonnée par Biotopia sur trois plages du littoral de la communauté de communes

PLU, retour sur la reunion du 23/01/2025 qui dessine l'avenir de notre ville

30/01/2025

PLU, retour sur la reunion du 23/01/2025 qui dessine l'avenir de notre ville

ÉTAIENT PRÉSENTS : Pour la mairie : Madame LAUNAY Véronique, maire de Saint Jean de Monts ; Monsieur ROUSSEAU Alain, élu en charge de l’urbanisme ; Madame COUTON Lorène, chef du service de l’urbanisme ; Madame Marion SINTES, de Planen - Coordination Planification urbaine – formalisation ; et un stagiaire dont je ne connais pas le nom (étudiant qui a pris les photos du patrimoine immobilier pour Louise ROBIN).
 
Pour l’association « Bien Vivre en Devallon » : Monsieur GROUZELLE Hervé, président ; Monsieur MARTIN Bernard, vice-président ; Madame MARTIN Marie, secrétaire.

Pour l’association « Monts-Environnement et Patrimoine » : Denis JACOB, président ; Monsieur BABU Marc (Urbaniste) ; Monsieur ALAUZE Jean-Paul (Géomètre-expert (retraité)) – tous deux membres de la MEP.

 

 


Nous tenons à remercier Madame le maire, Monsieur Rousseau, Mesdames Couton et Sintès, ainsi que le président et les membres du bureau de l’association « Bien Vivre en Devallon » pour leur généreuse disponibilité et l’esprit constructif et bienveillant de cette rencontre.



DÉROULEMENT

Accueil de Madame le maire, qui restitue l’origine de cette rencontre par notre demande de rendez-vous pour présenter nos contributions à la révision du PLU.
 
Denis J. prend la parole pour remercier cette prise d’initiative et préciser que l’objectif de cette rencontre s’est déplacé, compte tenu de l’avancée du dossier PLU, notamment dans sa partie PADD.
Insistance sur le fait que nous n’avons aucune prétention si ce n’est d’attirer l’attention et de manifester certains désirs concernant le bien commun de notre commune.

Nos participations aux ateliers collaboratifs ou aux rencontres citoyennes marquent notre volonté d’être co-responsables de ce qui appartient à tous, à l’histoire et à l’avenir de notre ville.
 
Nous avons souhaité, durant cette rencontre, porter à l’attention de la Mairie trois questions/sujets qui revêtent pour nous un caractère très important, présentés par Marc BABU à l’aide d’un Power Point (en annexe 1).

Après une brève présentation des objectifs de l’association - sauvegarder, protéger, améliorer, accompagner – ce qui concerne l’environnement (naturel et paysagé) et le patrimoine architectural, Marc Babu, adhérent de la MEP énonce les trois questions/sujets concernant les enjeux patrimoniaux :

 1 - La question de l’opposabilité
 2 - Le Site Patrimonial Remarquable
 3 - Les règlements écrits.


OPPOSABILITÉ


Nous pensons et réaffirmons qu’une charte architecturale et paysagère n’est pas suffisante pour faire respecter la loi et les décisions inscrites dans un règlement. Une charte n’est pas assez contraignante.
Nous souhaitons que l’opposabilité soit inscrite de façon décisive dans le règlement du PLU et non seulement inscrite en annexe du PLU, ce qui rendrait son application caduque. L’opposabilité aux demandes d’urbanisme sont une protection pour les décisions prises et pour les services d’une collectivité territoriale qui ne peut être suspectée d’interprétation subjective des dites décisions.

SPR - LE SITE PATRIMONIAL REMARQUABLE

L'association MEP souhaite rappeler que, le moyen le plus sûr d'appliquer des dispositions réglementaires en faveur de la protection du patrimoine architectural, naturel et paysager (environnemental), est à ce jour, la constitution d'un Site Patrimonial Remarquable (SPR).
La création d’un SPR commence par l'inventaire des richesses patrimoniales et environnementales afin de les préserver de l'oubli, de les faire connaitre et d'éviter leur destruction par négligence.
73% des communes littorales de Loire-Atlantique et 70% de celles de Charente Maritime (dont les îles de Ré et d’Oléron) se sont dotées d’un SPR. Entre les deux, la Vendée n’a fait ce choix qu’à 37%, soit 8 communes (dont 4 rien que pour l’île de Noirmoutier) sur 21. Ce retard est préjudiciable pour la sauvegarde du patrimoine et la porte ouverte à sa moindre protection.
 
La commune de Saint Jean de Monts semble faire le choix d’OAP (Orientations d’Aménagement et de programmation) qui exposent la manière dont la commune souhaite valoriser, réhabiliter ou aménager certains quartiers ou secteurs à enjeux patrimoniaux. Il s’agit le plus souvent d’intentions et d’orientations qualitatives que se donne une commune pour l’aménagement de son territoire. Les OAP peuvent être sectorielles (secteur, quartier,…) ou thématiques (enjeux spécifiques) ou les deux combinées. Elles expriment les choix politiques et la stratégie d’aménagement d’une commune. Elles ne sont que peu protectrices en termes de règlement, car peu contraignantes dans leurs énoncés.
 
L’association MEP souhaite promouvoir le SPR comme moyen efficace de protection du patrimoine architectural et du patrimoine environnemental. Là encore, les élus comme les agents territoriaux sont davantage protégés contre les interprétations subjectives des constructeurs, architectes et autres particuliers déposant des demandes administratives ou des PC.
 
L’association « Bien Vivre en Devallon » également invitée et présente à cette rencontre se montre favorable à une protection efficace du patrimoine architectural extrêmement sensible dans un quartier comme le Devallon typique des années 1920-1930 et 1950-1960. Les trois représentants de cette association sont manifestement favorables à la mise en place d’un SPR sur la commune à l’occasion de la révision du PLU de 2011.

LES RÉGLEMENTS ÉCRITS

Pour une protection efficace et durable ainsi qu'une mise en valeur des patrimoines architectural et environnemental, la rédaction des règlements doit avoir une force contraignante et prescriptive y compris dans les annexes du règlement du PLU.
Les règlements écrits doivent être lisibles et rendus compréhensibles sur un document graphique qui détaille les délimitations précises des secteurs protégés (jusqu’à la parcelle et les éléments architecturaux qui lui sont attachés).

PARTICIPATION DE LA MEP À LA RELECTURE DES TEXTES RÉGLEMENTAIRES CONCERNANT LE PROCHAIN PLU
Depuis sa création en novembre 2022, l'association MEP s'est systématiquement intéressée aux différents dossiers patrimoniaux et environnementaux de la commune de Saint Jean de Monts.
Nous avons participé aux réunions et aux ateliers relatifs à la révision du Plan Local d'Urbanisme et aux autres projets sollicitant la participation active des montois. Nous l’avons fait de façon constructive, productive et citoyenne.
 
L'association MEP est convaincue de disposer, parmi ses membres, de compétences intéressantes et d'un bon état d'esprit pour accentuer son implication dans le processus d'élaboration du/des règlement(s) de PLU à venir.
C’est pourquoi la MEP souhaite pouvoir collaborer de façon plus active aux côtés du service de l'urbanisme de la collectivité et peut-être même de PLANEN, en participant, par mode de relecture, de propositions ou d’avis par exemple, à l'avancement de la rédaction des règlements du PLU avant sa diffusion finalisée.
Nous souhaitons une participation régulière durant l’année 2025, sans attendre la fin de cette année pour donner un avis sur l’ensemble d’un texte qui serait sur le point d’être finalisé.
Nous avons bien noté l’intérêt qu’une telle proposition suscite pour le service de l’urbanisme et pour Planen. Reste à savoir sous quelles modalités et selon quel calendrier une telle concertation pourrait être possible.
Nous comptons sur la vigilance des services de la mairie pour répondre à cette proposition.
 
La seconde partie de la réunion a été consacrée aux questions/sujets propres à l’association BVD qui se croisent bien souvent avec celles de l’association MEP.
 
Merci.

Denis Jacob pour la MEP.


+ d'infos >  
> Qu'est-ce qu'un SPR ?
> Qu'est qu'un OAP ?
> Qui est Louise Robin ?
> Qui est PLANEN ?

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Compte-rendu de la reunion publique sur le Plan Local d'Urbanisation

26/12/2023

Compte-rendu de la reunion publique sur le Plan Local d'Urbanisation

Cette réunion qui fait suite au séminaire de lancement de révision du PLU du 5/10/2023 avait pour objet de présenter le diagnostic posé par les urbanistes.

 

Tout d’abord Madame la Maire nous a présenté le cadre contraint dans lequel il faut s’inscrire pour l’établissement d’un PLU et notamment tous les documents établis dans les structures administratives supérieures à savoir :


  • Le SRADDT : schéma régional d’aménagement et de développement durable du territoire. Etabli par la région.
  • Le SCOT : schéma de cohérence territoriale. Etabli par un territoire correspondant pour nous à trois intercommunalités.
  • La loi littorale
L’évaluation environnementale.
  • La loi Climat et Résilience de 2021 et notamment le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) modifiée en 2023.

 

Marion Sintes, juriste-urbaniste et gérante du cabinet d’études PLANEN, a ensuite présenté le diagnostic en lui-même, en faisant tout d’abord un retour sur les contributions issues de la concertation du 5 octobre. Il en est ressorti 6 enjeux prioritaires : l’aménagement, le patrimoine, le tourisme, l’environnement, les mobilités, les commerces et services. Tous les détails sont disponibles sur le lien suivant : Présentation PowerPoint (saintjeandemonts.fr) au point II Les enseignements de la concertation.

 

Dans cette présentation, Jean-Paul, notre adhérent observe qu’il a été noté l’importance de plusieurs services notamment médical et s’interroge sur ce qui peut être inscrit dans un PLU pour favoriser l’implantation de ces services.

 

Dans un deuxième temps, Marion Sintes a présenté un bilan par rapport aux objectifs du PLU de 2011 sur le plan démographique (accroissement de la population de 0,6% par an par rapport au 1,5% prévu ; 8725 habitants contre 9350 prévus ; 154 logements par an par rapport aux 162 prévus). Pour la consommation foncière, le PLU prévoyait 102 hectares dans les zones d’extension, en réalité 80,2 ha ont été consommés.

 

Il a été rappelé que la municipalité a voté une taxe sur les résidences secondaires pour limiter leur expansion et favoriser les résidences principales. L’objectif fixé par le Scot est de 80% de résidences principales, dont 20% de logements sociaux. Il y a aujourd’hui 14000 logements à SJM, dont 66% de résidences secondaires.

 

Sur les conséquences de la loi ZAN, il est à préciser que les surfaces imperméabilisées sur la période 2021 – 2031 ne devront pas excéder 50 % de celles imperméabilisées sur la période 2011 – 2021, soit 50 % de 80 ha = 40 ha. Si l’on prend en compte toutes les constructions en cours ou déjà programmées à ce jour, il ne resterait plus que 20 ha pour aller jusqu’à 2031.  Dans une première approche on ne peut que se réjouir de constater qu’à terme on cessera d’empiéter sur les terres agricoles et forestières et de réduire le nombre d’exploitation (sur Saint Jean de Monts la moyenne d’une exploitation est de 100 à 150 ha, soit au rythme de 2011 – 2021 une exploitation de moins tous les 15 ans) et toutes les conséquences sur la faune, la flore, l’évacuation des eaux pluviales… Dans une deuxième approche, le SCOT impose un minimum de construction de logement (1440 en 10 ans). La conséquence sera forcément une densification des centres-villes. Je ne peux m’empêcher de m’interroger sur la nécessité de construire toujours plus dans une ville qui dispose de 14000 logements pour 8700 habitants.

 

La présentatrice nous a exposé plusieurs solutions pour la recherche de ce qu’elle a nommé les « gisements logement » avec plusieurs contraintes. Il me semble qu’elle a oublié une contrainte qui est l’acceptabilité des riverains.

 

Au sujet du patrimoine, il est proposé d’identifier des axes (avenue de la mer, de la plage, Devallon, etc.) et éventuellement d’élaborer des chartes sur ces axes.
Sur la protection de certains bâtiments, Jean-Paul a eu l’impression (et moi aussi) qu’on évacuait un peu rapidement le problème en nous précisant que le « pastillage » serait revu, précisé et complété. Il semble qu’il faudra être vigilant et que sur ce point il faut insister pour être très précis. Il est tout à fait possible de rédiger dans un PLU un chapitre sur les bâtiments remarquables, d’en établir une liste, de conditionner leur modification à des règles précises, d’interdire leur destruction sauf cas exceptionnel. Ces règles sont toujours très sensibles car cela revient à limiter fortement les droits des propriétaires de ces biens et parfois la conséquence est la diminution de leur valeur.

 

On nous a parlé de corridors écologiques entre la forêt de Monts et le Marais breton pour permettre le déplacement des animaux. Nous nous interrogeons sur la faisabilité avec un axe routier qui sépare ces deux systèmes sur toute la longueur de la commune. La commune devrait-elle créer des passages souterrains ?

 

Autre point, la présentatrice a évoqué le droit pour les agriculteurs de poser des panneaux photovoltaïques sur leurs bâtiments mais pas sur leurs terres. Pourquoi leur interdire la possibilité des canopées photovoltaïques compatibles avec l’élevage, le maraîchage, les vergers… Mais ce point ne concerne peut-être pas notre association.

 

J’ai demandé au service de l’urbanisme de me faire parvenir la présentation PowerPoint de cette réunion. Je vous la ferai parvenir si ma demande est acceptée, car nous n’avons pas pu mémoriser tous les points évoqués.
 
La prochaine étape sera la définition du PADD (projet d’aménagement et de développement durable). J’ai cru comprendre que la prochaine réunion aurait lieu en février 2024.

 

Ce compte rendu a été rédigé en grande partie par un de nos adhérents, Jean-Paul, que je remercie chaleureusement. La présentation du diagnostic m'est apparue comme un rapport technique, voire technocratique, de la vision urbanistique de la mairie, qui ne tient pas tellement compte des habitants. On va densifier fortement dans certains endroits du centre-ville, comme l'ilot du croisement route de Challans-route des Sables (proche du Lidl), mais de quelle manière? Il ne semble pas que les habitants seront concertés sur la densification du bourg, hormis ces quelques réunions publiques qui ne laissent que peu d'espace à l'échange de vues. Les réponses aux quelques questions sont restées vagues, ce qui ne m'a pas rassurée. Les autres adhérents présents à la réunion n'auront peut-être pas ressenti la même chose, n'hésitez pas à me faire part de vos impressions.

Sophie Vrignaud-Thomas, Vice-Présidente de Monts-Environnement et Patrimoine

Téléchargement du compte-rendu PLU du 05/12/2023 de l'assocation Monts-Environnement et Patrimoine

Téléchargement du compte-rendu PLU du 05/12/2023 de la Mairie de Saint-Jean-de-Monts


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